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La synthèse des temps de travaux :
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Le temps de travaux

Temps de travail hebdomadaire 

Figure 25: Répartition de la moyenne hebdomadaire du temps de travail sur le système « classique », (histogramme jaune : temps de travail hebdomadaire moyen/mois pour respecter la limite de temps de travail terrain du système « classique », histogramme bleu : temps de travail réel hebdomadaire moyen/mois sur le terrain dans le projet MIPS mis en place au sein de la station SERAIL, courbe orange : temps de travail terrain réel/semaine au cours de l’année 2020 sur le projet MIPS)

Figure 26: Répartition de la moyenne hebdomadaire du temps de travail sur le système « petite surface », (histogramme jaune : temps de travail hebdomadaire moyen/mois pour respecter la limite de temps de travail terrain du système « classique », histogramme bleu : temps de travail réel hebdomadaire moyen/mois sur le terrain dans le projet MIPS mis en place au sein de la station SERAIL, courbe orange : temps de travail terrain réel/semaine au cours de l’année 2020 sur le projet MIPS)

                Sur ces histogrammes, le temps de travail moyen hebdomadaire est toujours en dessous de la limite qui avait été fixée au début de l’expérimentation. Cette limite n’est dépassée qu’au mois de décembre, mais lors des précédents mois, la moyenne étant très basse, la limite annuelle de temps de travail ne sera pas atteinte dans les deux systèmes. Lors des trois premiers mois de l’année, le temps de travail hebdomadaire est sensiblement plus faible que la moyenne théorique. En effet, le projet se mettant en place, aucune récolte n’a été nécessaire.

                La courbe orange représente le temps de travail hebdomadaire passé sur le terrain. Les temps de travaux ont été assez régulier tout au long de l’année dans le système petite surface. Ce fut moins le cas pour le système classique, qui a plus été impacté par des temps de travaux moins régulier au cours des semaines. Toutefois la moyenne mensuelle n’a pas été impactée.

Deux pics de travail sont à noter au mois de mars (semaine 12) pour le système « classique » et au mois d’avril (semaine 16) dans les deux systèmes. L’explication ne vient pas de l’expérimentation en elle-même, mais de la crise du Covid-19. En effet, la présence de personnel sur la station a été limitée au début de la crise et même si les travaux essentiels ont continué d’être effectués, cela s’est traduit par des temps de travaux plus irréguliers. La moyenne du temps de travail des mois de mars, avril et mai n’a toutefois pas été impactée.  

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​​La répartition de tâches de travail

Répartition temps de travail maraîchage MIPS SC

Figure 27: Répartition de temps de travaux sur le système "classique", année 2020

Répartition temps de travail maraîchage MIPS PS

Figure 29: Répartition de temps de travaux sur le système "petite surface", année 2020

Figure 28: Répartition des temps de travaux selon l'étude de la CA69 sur les exploitations de 2 à 5 hectares en 2013

Figure 30: Répartition des temps de travaux selon l'étude de la CA69 sur les exploitations de moins d'un hectare en 2017

Les données obtenues sur l’expérimentation et celles obtenues dans les études du BTM/CA69 sont très proches. Cela est d’autant plus vrai pour le système « classique ». En effet, la répartition de temps de travaux entre la production et la récolte est très proche de celle obtenue dans l’étude. Cela permet de confirmer les bons résultats obtenus sur le système classique, témoin de l’expérimentation.

                Dans les deux systèmes, et particulièrement dans le système « petite surface », les temps de récolte sont plus élevés que dans les études de la chambre d’agriculture. La première explication pourrait être un manque d’expérience et de rapidité des expérimentateurs dans la récolte des légumes. La deuxième explication pour le système « petite surface » peut être la moindre mécanisation et l’absence d’automatisation de certaines tâches de production dans les exploitations étudiées par la chambre d’agriculture, ce qui a pour conséquence d’augmenter la part de temps de production.

                Deux différences entre les deux systèmes ont été observées sur le terrain et se traduisent dans les chiffres (Tableau 1). Tout d’abord, les travaux de tailles et de palissage des cultures estivales sont beaucoup plus chronophages dans le système petite surface. Cela est dû à la densité de plantation qui est plus élevée. Ensuite, les travaux de sols et l’implantation des cultures prennent aussi plus de temps. Il est en effet plus difficile de décompacter le sol avec le motoculteur. Pour l’année 2021, l’achat du cultivateur Canadien devrait faire gagner du temps de préparation de sol. Les implantations sont aussi plus longues dans le système petite surface car les plastique de cultures sont déroulés à la main.

Tableau 1 : Récapitulatif des temps de travaux maraîchage intensif sur petite surface

Tableau temps de travail maraîchage petite surface

                Dans les deux systèmes, le temps de travail fixé au début du projet a été respecté. Pour tenir compte des faibles temps de travaux en début d’année, la moyenne du temps de travail a été réalisée sur 46 semaines au lieu de 50. On obtient une moyenne par exploitant de 39,29 heures hebdomadaires pour le système petite surface et de 51,42 heures dans le système classique. Dans ce dernier, les temps d’entretien du matériel et de déplacement entre les parcelles a sûrement été sous-estimé, difficilement chiffrables, très variables d’une exploitation à une autre, en fonction du niveau d’équipement et d’éclatement du parcellaire. 

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